Frugalisme et prospérité

Le frugalisme a la cote ! 

Enfin, du moins, dans les cercles d’investisseurs ou autres férus d’optimisation, comme ceux du mouvement FIRE, souhaitant prendre leur retraite avant 40 ans !

Enfin, tout ça, c’est bien beau, mais cela donne toujours une vision du frugalisme vécu comme une privation, pour pouvoir profiter plus tard …

Mais la vie est ainsi faite que nous ne savons pas ce qu’il se passera demain. Ainsi, vivre à l’encontre de ses envies semble un pari dangereux que l’on pourrait bien regretter.

Ce n’est pas ma vision du frugalisme. En effet, cette vision est à peu près conforme à la vision de l’épargne en économie : une privation de consommation immédiate pour satisfaire un besoin plus grand ultérieurement. 

Mais les modèles classiques occultent également la diversité de « l’utilité individuelle », ramenée au plaisir que l’on prend à consommer.

Je vais prendre ici le contre-pied de cette vision classique.

Et partager avec vous en quoi le frugalisme peut être enviable en tant que tel.

Déjà, définissons le frugalisme : « un mode de vie consistant à mettre de l’argent de côté pour ensuite travailler moins et vivre mieux, quitte à gagner moins. » pour Wikipedia. On voit bien que le mode de vie est lié à la volonté de ne plus (ou moins) travailler ultérieurement.

Sans cette partie, le frugalisme n’a plus de sens. Et si mon travail me plait ? Et si ce mode vie me plait indépendamment d’un objectif futur ? N’est-ce donc pas possible ?

Comme souvent, on a vite tendance à partitionner les choses. À réinventer la roue aussi (surtout en finance). Voyons en quoi et pourquoi cette notion est à la fois vielle comme le monde et bien plus large que ce « mouvement », qui fait peut être plus de mal que de bien à la « cause ». 

A. Frugalisme et sobriété