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La volatilité

La volatilité n'est pas un risque en tant que tel, défini et considéré par l'AMF, notamment pour alerter les épargnants avant l'investissement. En réalité, la volatilité est la conséquence de la liquidité permise par les marchés réglementés (principalement les bourses) et les Blockchain.

 

Elle se définit comme « l'ampleur des variations du cours d'un actif financier ». Pour qu'il y ait un cours, il faut un marché, d'où le point abordé dans le premier paragraphe. Plus la liquidité sur un marché est importante, plus la volatilité l'est également. Le marché crypto porté par les Blockchain en est un bon exemple, où la volatilité est encore plus importante que sur les marchés actions, bien que cela puisse également s'expliquer par l'absence ou la quasi-absence de sous-jacent.

 

Pourquoi est-ce que nous classons la volatilité comme un risque ? Tout simplement parce que, pour l'investisseur qui investit en bourse (surtout s'il débute, mais pas seulement), c'est la volatilité qui lui fera souvent faire de mauvais choix. De la même manière que le risque de liquidité et le risque de perte en capital sont associés pour les actions cotées en bourse (le détenteur d'actions pouvant toujours attendre que le cours de l'action remonte s'il est en perte et n'a pas besoin des fonds immédiatement), c'est souvent la volatilité qui pousse à profiter de la liquidité immédiate du marché, avec comme conséquence d'accepter une perte en capital qui n'aurait peut-être pas eu lieu si la vente avait été différée.

 

En effet, les marchés actions, très liquides, ont la particularité de voir les cours des actions fluctuer. Parfois beaucoup, sans que l'on comprenne vraiment les raisons qui poussent les investisseurs à vendre ou à acheter les titres, à « faire » les cours des actions en somme. Or, lorsque l'on effectue un placement et que l'on n'est pas habitué à la volatilité, on peut facilement prendre peur en voyant le montant que l'on a investi fondre comme neige au soleil.

 

Les recherches en économie comportementale désignent cela sous le terme « aversion à la perte ». Et pour faire court, nous sommes, en moyenne, deux fois plus sensibles aux pertes qu'aux gains. C'est dans cette mesure que nous considérons la volatilité comme un risque, certes maîtrisable car dépendant de nos actions et de notre psychologie, mais un risque dont il faut avoir conscience avant d'investir.

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