Le risque de perte en capital
La perte en capital est le principal risque dont il faut prendre conscience lorsqu'on investit. C'est d'ailleurs celui que l'on retrouve systématiquement dans la documentation réglementaire de tout placement, à l'exception des placements à capital garanti tels que les livrets et les fonds en euros. Comme son nom l'indique, il s'agit du risque de ne pas récupérer au moins le capital investi lorsque l'on souhaite récupérer son argent.
Comme pour le risque de liquidité, le risque de perte en capital est appréhendé différemment selon le type de placement concerné. Si le placement sous-jacent est un prêt (obligation), la perte en capital signifiera que le montant prêté ne sera pas remboursé intégralement. En revanche, si l'investissement concerne une forme de propriété (immobilier, actions, etc.), la perte en capital se traduira par une revente du bien à un prix inférieur à celui auquel il a été acheté. Dans ce cas, que l'échange se fasse sur un marché organisé (comme la bourse) ou en dehors, le vendeur peut toujours attendre de meilleures conditions (c'est-à-dire trouver un acheteur prêt à acheter au moins au prix d'achat), au risque que son investissement devienne illiquide. Ainsi, pour ce type d'investissement, la perte en capital et la liquidité sont des risques associés.
En ce qui concerne les investissements dans des actions non cotées, que ce soit directement via le crowdfunding ou par l'intermédiaire d'un fonds d'investissement agréé par l'AMF, l'investisseur a rarement la possibilité de trouver un acheteur pour ses titres ou parts de fonds et doit donc compter sur la plateforme ayant facilité l'investissement ou la société de gestion gérant le fonds. La confiance en ces entités doit donc être forte avant d'y investir, surtout si l'on est très sensible au risque de perte en capital.
Il convient de noter que ce risque est indépendant de l'inflation. Par exemple, les fonds placés sur un fonds en euros d'une assurance-vie, qui rapportent actuellement un peu plus de 1% par an mais ne présentent pas de risque de perte en capital, se dévalorisent à un rythme assez important en ce moment, avec une inflation d'environ 5% par an. Après deux ans, en supposant que le rendement du fonds en euros et l'inflation restent stables, la perte réelle de pouvoir d'achat sera de 8%.
Ces autres articles pourraient vous intéresser :
Ce risque est tout simplement l’expression de la possibilité que l’objectif de rendement ne soit pas atteint.
Le risque de liquidité est le risque de ne pas arriver à revendre un investissement et d'en retirer des liquidités. Lorsque l'on effectue un investissement, on alloue des liquidités à une entreprise ou à un organisme, que ce soit sous la forme de prêt ou en en devenant propriétaire, et la liquidité signifie le moment où l'on pourra récupérer l'argent investi.
Le profil de risque est une mesure visant à évaluer la correspondance d'un placement à votre situation.
La perte en capital est le principal risque dont il faut prendre conscience lorsqu'on investit. C'est d'ailleurs celui que l'on retrouve systématiquement dans la documentation réglementaire de tout placement, à l'exception des placements à capital garanti tels que les livrets et les fonds en euros. Comme son nom l'indique, il s'agit du risque de ne pas récupérer au moins le capital investi lorsque l'on souhaite récupérer son argent.
Le risque en matière de durabilité est le dernier né des risques liés aux placements.
La volatilité n'est pas un risque en tant que tel, défini et considéré par l'AMF, notamment pour alerter les épargnants avant l'investissement. En réalité, la volatilité est la conséquence de la liquidité permise par les marchés réglementés (principalement les bourses) et les Blockchain.
Lorsque l'on lit un Document d'Information Clé (DIC) relatif à un fonds d'investissement, de nombreux risques sont présentés afin d'avertir l'investisseur potentiel. Cependant, cette liste de risques ne distingue pas le risque dont l'investisseur est responsable de celui dont la société de gestion est responsable. Pour simplifier, il y a des risques directs et des risques indirects. Les risques liés à la gestion collective sont des risques indirects. Ils présentent les méthodes de gestion financière utilisées par la société de gestion, qui peuvent avoir un impact sur le rendement de la solution de placement. Le risque d'effet de levier en est un exemple, tout comme le risque de change. L'investisseur ne se rendra jamais compte directement de ces risques, il constatera simplement que le rendement ou la valeur du fonds a évolué. En revanche, les risques pris directement, tels que le risque de perte en capital, de liquidité ou de revenu non garantis, sont perceptibles par l'investisseur.
Vous souhaitez aller plus loin ?
Retrouvez nos questionnaires de connaissance ou démmarez un MOOC
Connexion
Pas encore inscrit ? Créer mon compte
ELDORAGO utilise des cookies afin de mesurer son audience et développer ses produits. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité. Si vous refusez, vos informations ne seront pas suivies et nous déposerons un unique cookie dans votre navigateur afin d'enregistrer votre choix pendant 90 jours.