La gestion collective
S'il est possible de détenir des actions en direct, la plupart des épargnants les détiennent plutôt à travers des fonds d'investissement. En échange de frais de gestion et/ou d'entrée, des sociétés de gestion de portefeuille spécialisées dans les placements en actions proposent aux épargnants de gérer une partie de leur épargne en investissant dans leurs fonds. En France, les investissements dans des actions peuvent être réalisés via des OPCVM (Organismes de Placement collectif en valeurs mobilières), s'ils sont cotés en bourse, ou des FIA (Fonds d’investissement alternatifs) de Private Equity, s'ils concernent des entreprises non cotées.
Les avantages principaux sont la mutualisation des capitaux avec d’autres investisseur ainsi que la diversification des investissements qui en découlent (et donc la réduction du risque lié). En investissant dans un fonds, la gestion des investissements est déléguée et représente donc une économie de temps pour l’investisseur.
En contrepartie, l’investisseur paye des frais à la société de gestion gérant le fonds. Les frais peuvent avoir un effet cumulatif important sur le rendement des fonds, notamment si l'on considère les durées de placement recommandées pour les investissements en actions (plus de 7 ans).
De plus, la confiance dans les intermédiaires financiers ayant diminué, la gestion collective dite "active", telle que décrite ci-dessus, a fortement reculé outre-Atlantique depuis 2008. Cela a profité à la gestion dite "passive", qui consiste à reproduire les indices tels que le CAC40, le Nasdaq, ... sans intervention humaine dans la gestion, grâce à des trackers ou ETF qui ont généralement des frais de gestion inférieurs. Il convient de noter qu'une partie de la finance théorique soutient fortement la gestion passive.
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S'il est possible de détenir des actions en direct, la plupart des épargnants les détiennent plutôt à travers des fonds d'investissement. En échange de frais de gestion et/ou d'entrée, des sociétés de gestion de portefeuille spécialisées dans les placements en actions proposent aux épargnants de gérer une partie de leur épargne en investissant dans leurs fonds. En France, les investissements dans des actions peuvent être réalisés via des OPCVM (Organismes de Placement collectif en valeurs mobilières), s'ils sont cotés en bourse, ou des FIA (Fonds d’investissement alternatifs) de Private Equity, s'ils concernent des entreprises non cotées.
Le private equity est une dénomination anglo-saxonne qui désigne les actions des entreprises qui ne sont pas cotées en bourse (voire cotation en continu). Techniquement, cela concerne autant les actions d'Eldorago par exemple que celles du groupe Auchan ou SpaceX. Le spectre d'investissement est donc très large.
L'introduction en bourse, ou IPO en anglais (pour initial public offer), désigne le fait pour une entreprise de coter en bourse tout ou partie de son capital. Les diligences nécessaires avant de procéder sont longues et un accord des autorités de régulation est nécessaire. De ce fait, c'est un processus coûteux pour les entreprises qui doivent s'entourer de conseils (banques d'affaires, cabinets d'audit, ...) avant l'introduction en bourse, mais également après, puisque de strictes contraintes de communication avec les actionnaires sont à respecter (communications financières, rapport d'activité...). C'est en outre un acte qui nécessite une certaine transparence, que toutes les sociétés ne souhaitent pas.
La cotation en continu permet à des entreprises éligibles et cotées en bourse de s'échanger en continu, durant les horaires d'ouverture des bourses au sein desquelles elles sont référencées (9h00 - 17h35 UTC+1 pour le CAC40, par exemple). Elle permet une liquidité des investissements réalisés dans ces actions, et donc une diminution du risque pour l'investisseur, à l'inverse des actions non cotées qui présentent un risque plus important du fait de l'impossibilité de vendre ses parts à tout moment.
Lorsque l'on acquiert des actions cotées en bourse, il existe différents modes de détention des actions de l'entreprise dont nous sommes actionnaires.
Le vote en conseil d'administration est l'un de mes éléments préférés liés à l'investissement en actions, et on peut le considérer comme une forme de démocratie dans l'épargne. S'il concerne plutôt la détention d'actions en direct, certains fonds permettent à leurs épargnants de voter pour les résolutions proposées au conseil d'administration des entreprises composant l'actif du fonds.
Le dividende est l'une des deux sources de revenus liées à l'achat d'actions avec la plus-value. Lorsque l'on achète une action d'une entreprise ou une part d'un fonds investi en actions, il est possible de percevoir annuellement des revenus liés à l'activité de l'entreprise dont on détient des actions ou des entreprises détenues par le fonds.
Le code ISIN (International Securities Identification Numbers) est un identifiant international unique de douze caractères permettant d'identifier les titres financiers. Il est composé de chiffres et de lettres.
Le code mnémonique, parfois abrégé en « mnémo », est un ensemble de quelques lettres et éventuellement de chiffres, permettant de désigner rapidement une action.
La prime de fidélité est un mécanisme mis en place par quelques entreprises (Air-Liquide en est un bon exemple) qui permet de sécuriser la structure de l'actionnariat en évitant que les actionnaires revendent rapidement leurs titres.
Lorsque l'on détient une action en direct ou une part de fonds actions, on peut en tirer les fruits juste en la conservant (à travers des dividendes, s'il y en a).
Nous abordons ici une thématique importante liée à l'investissement en actions mais souvent négligée, notamment à une époque où la digitalisation et la rapidité des échanges éloignent les investisseurs de leur rôle d'actionnaires/associés de l'entreprise dans laquelle ils investissent.
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